Édition du lundi 28 janvier 2019
Programme européen Erasmus : des opportunités intéressantes pour les écoles maternelles et élémentaires
Le programme d’échanges européens Erasmus est relativement bien connu pour ce qui concerne les échanges entre étudiants. On sait moins que les écoles, y compris maternelles et élémentaires, peuvent aussi participer au programme. Cette année, les fonds alloués dans ce cadre au secteur scolaire sont en forte augmentation (+ 30 %), ce qui permet des opportunités intéressantes. Les projets peuvent parfaitement être pilotés par les communes ou les EPCI. Mais il faut faire (très) vite, le premier appel à projets étant clos le 5 février prochain.
Cet appel à projet ne concerne pas les échanges entre élèves mais la mobilité des personnels. Doté de 10,6 millions d’euros, le programme Erasmus+ « Mobilité de l’enseignement scolaire » permet, dans le cadre de la formation des personnels, d’aider à financer des déplacements dans un autre pays d’Europe. Cela peut être pour y suivre des formations (cours ou séminaires), pour faire de « l’observation en situation de travail » – c’est-à-dire aller regarder comment travaillent les enseignants des autres pays d’Europe – ou encore pour dispenser des cours au sein d’une structure partenaire.
Ces voyages peuvent aller de deux jours à deux mois. « Tout établissement scolaire public ou privé sous contrat de l'enseignement général, technique ou professionnel, de la maternelle au lycée peut déposer un formulaire de candidature dans le but de former son personnel dans différents pays participants au programme Erasmus + », est-il précisé sur le site internet du programme. Ce programme n’est pas seulement ouvert aux enseignants mais à tout le personnel éducatif (directeurs d’école, conseillers scolaires, psychologues, conseillers pédagogiques…).
La nouveauté de 2019 est la possibilité, pour les collectivités locales et les EPCI, de « coordonner des projets de mobilité », en partenariat avec les rectorats.
Pour ce programme spécifique (mobilité des personnels), les dossiers de candidature doivent être déposés avant le samedi 5 février à 12 h.
Jumelages
Autre programme pouvant intéresser les écoles maternelles et élémentaires : le programme « partenariats de l’enseignement scolaire ». Il s’agit de mettre en place des partenariats (jumelages) entre « trois organismes issus de trois pays membres » afin d’échanger des bonnes pratiques, avec possibilité d’échanges d’élèves ou de personnels. Les projets peuvent également permettre « la réalisation de productions concrètes ». Les thématiques ouvertes à ce type de jumelages sont très variées (environnement, culture, sport, inclusion, citoyenneté…). Les projets qui ciblent l’une des trois « priorités nationales » (inclusion des personnes en situation de handicap, lutte contre le décrochage, développement des compétences) bénéficieront d’un bonus de points dans leur dossier.
Ce programme est doté de 10 millions d’euros (presque 60 % de plus que l’an dernier) et les candidats disposent d’un peu plus de temps pour déposer leurs dossiers (date limite 21 mars à midi).
Les organisateurs du programme précisent que les importantes rallonges budgétaires dont bénéficie cette année Erasmus laissent espérer un taux de sélection « très favorable ». Les financements sont particulièrement simples à gérer : il n’y a pas de nécessité de cofinancement et 80 % de la subvention est versée « dès la signature du contrat ».
Au sein des rectorats, le service compétent pour gérer ces dossiers est la Dareic (Délégation académique aux relations européennes et internationales et à la coopération).
Accéder à la page dédiée au programme Partenariats.
Cet appel à projet ne concerne pas les échanges entre élèves mais la mobilité des personnels. Doté de 10,6 millions d’euros, le programme Erasmus+ « Mobilité de l’enseignement scolaire » permet, dans le cadre de la formation des personnels, d’aider à financer des déplacements dans un autre pays d’Europe. Cela peut être pour y suivre des formations (cours ou séminaires), pour faire de « l’observation en situation de travail » – c’est-à-dire aller regarder comment travaillent les enseignants des autres pays d’Europe – ou encore pour dispenser des cours au sein d’une structure partenaire.
Ces voyages peuvent aller de deux jours à deux mois. « Tout établissement scolaire public ou privé sous contrat de l'enseignement général, technique ou professionnel, de la maternelle au lycée peut déposer un formulaire de candidature dans le but de former son personnel dans différents pays participants au programme Erasmus + », est-il précisé sur le site internet du programme. Ce programme n’est pas seulement ouvert aux enseignants mais à tout le personnel éducatif (directeurs d’école, conseillers scolaires, psychologues, conseillers pédagogiques…).
La nouveauté de 2019 est la possibilité, pour les collectivités locales et les EPCI, de « coordonner des projets de mobilité », en partenariat avec les rectorats.
Pour ce programme spécifique (mobilité des personnels), les dossiers de candidature doivent être déposés avant le samedi 5 février à 12 h.
Jumelages
Autre programme pouvant intéresser les écoles maternelles et élémentaires : le programme « partenariats de l’enseignement scolaire ». Il s’agit de mettre en place des partenariats (jumelages) entre « trois organismes issus de trois pays membres » afin d’échanger des bonnes pratiques, avec possibilité d’échanges d’élèves ou de personnels. Les projets peuvent également permettre « la réalisation de productions concrètes ». Les thématiques ouvertes à ce type de jumelages sont très variées (environnement, culture, sport, inclusion, citoyenneté…). Les projets qui ciblent l’une des trois « priorités nationales » (inclusion des personnes en situation de handicap, lutte contre le décrochage, développement des compétences) bénéficieront d’un bonus de points dans leur dossier.
Ce programme est doté de 10 millions d’euros (presque 60 % de plus que l’an dernier) et les candidats disposent d’un peu plus de temps pour déposer leurs dossiers (date limite 21 mars à midi).
Les organisateurs du programme précisent que les importantes rallonges budgétaires dont bénéficie cette année Erasmus laissent espérer un taux de sélection « très favorable ». Les financements sont particulièrement simples à gérer : il n’y a pas de nécessité de cofinancement et 80 % de la subvention est versée « dès la signature du contrat ».
Au sein des rectorats, le service compétent pour gérer ces dossiers est la Dareic (Délégation académique aux relations européennes et internationales et à la coopération).
F.L.
Accéder à la page dédiée au programme Mobilités.Accéder à la page dédiée au programme Partenariats.
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